Antoine de Vinck était un excellent dessinateur. Chacune de ses pièces était d'ailleurs l'aboutissement de recherches faites le crayon à la main sur un carnet de croquis (ce qui rapproche la démarche du sculpteur de celle des créateurs de mode : ceux-ci ne sont-ils pas aussi des concepteurs de formes ?!).
On sait moins qu'il a produit des centaines de dessins à l'encre indépendants de son œuvre céramique. Ces dessins ont tous en commun d'avoir été tracés grâce à un outil unique en son genre, créé par Antoine de Vinck à partir de tiges de rotang (palmier dont on tire le rotin) ; taillés en un double biseau, la tige dure mais absorbante forme une sorte de pinceau rigide. Cet outil, trempé dans l'encre de chine, lui permettait de varier l'épaisseur du trait aussi bien que son rendu.
Cette technique a inspiré à l'artiste un univers bien à lui, peuplé de plantes grasses, de rochers, de cristaux, de paysages faits pour la contemplation, d'animaux fabuleux, etc.
Une étrange perméabilité affecte les grands règnes que sont le minéral, le végétal et l'animal, entre lesquels nous nous sommes habitués à voir une frontière étanche.
Verra-t-on un papillon, une fleur, une roche avec le même regard familier après s'être plongé dans l'univers onirique d'Antoine de Vinck ?
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h. 29,7 x 21 cm. Rotang et pochoir. |
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h. 50 x 35 cm. |
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h. 17,5 x 25,5 cm. |
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h. 50 x 35 cm. |
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h. 33 x 25,5 cm. |
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Oreillards, h. 24,5 x 33,7 cm. |
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h. 25 x 32,5 cm. |
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h. 28 x 43,5 cm. |
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h. 50 x 32,5 cm. |
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h. 25 x 32,7 cm. |
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Bombacacée, h. 25,5 x 16,5 cm. |
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h.70 x 50 cm. |
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h. 70 x 50 cm. |
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h. 29,7 x 21 cm, rotang et pochoir. |
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