Les « idoles » sont, avec
les « stèles », les formes sculpturales les plus
caractéristiques de l'œuvre d'Antoine de Vinck. Elles font leur
apparition dans son parcours à la fin des années soixante-dix.
Comme les stèles, elles sont essentiellement bifaces. Elles sont
formées à partir de deux plaques de terre jointes bord à bord et
déformées de manière à créer un léger volume entre elles.
Cette « famille » de
sculptures est en général marquée par la symétrie d'une position
frontale et par un certain hiératisme.
Comme une grande partie de l'œuvre
d'Antoine de Vinck, les « idoles » s'enracinent dans les
traditions anciennes d'images sacrées : icônes byzantines,
représentations du Bouddha, figures christianisées de l'art
celtique irlandais, etc.
Dans son appropriation de cet héritage,
Antoine de Vinck n'a pas retenu la représentation du visage :
rares sont les « idoles » qui comportent des yeux, une
bouche... et si elles en ont, ce sont des allusions minimalistes.
Cette absence de visage invite à voir
en ces figures l'expression d'une énergie intérieure.
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Terre Mère, 1979 |
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Grand Prêtre, vers 1979 |
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vers 1980 |
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vers 1985 |
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Exposition à la galerie La Main à Bruxelles, en 1983 |
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début des années 80 |
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vers 1990 |
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vers 1990 |
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