Hérodote avait donné le nom d'
Atlantes à un peuple du Nord de l'Afrique, vivant dans l'Atlas.
C'est à une Afrique plus équatoriale que font référence les "Atlantes" d'Antoine de Vinck. Alors que les "Idoles" se caractérisent par leur symétrie et leur frontalité, les "Atlantes" semblent se présenter de profil et sont ostensiblement disymétriques. Ces silhouettes découpées sont indéniablement inspirées de la statuaire africaine, et notamment des statues baoulé de Côte d'Ivoire. On ne s'en étonnera pas sachant qu'Antoine de Vinck avait installé son atelier non loin du Musée de Tervuren, consacré à l'Afrique centrale, qu'il a beaucoup fréquenté. Sa bibliothèque comprenait de nombreux livres sur l'art africain et plusieurs statues africaines faisaient partie de son quotidien. Comme pour les "Idoles", Antoine de Vinck a su dépasser les modèles pour créer des formes modernes à partir de formes traditionnelles.
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Collection personnelle d'Antoine de Vinck |
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Croquis préparatoire d'une Atlante non réalisée, sans doute trop proche du modèle. |
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Atlante, milieu des années 1980 |
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Atlante, milieu des années 1980 |
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Atlante, fin des années 1980, h. 86 cm. |
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Atlante, milieu des années 1980. |
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Atlante, milieu des années 1980. |
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Atlante, fin des années 1980, h. 44 cm. |
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